Le nouveau dispositif de certification et de recertification aura un impact sur le marché de la formation. Avec des prérequis imposés aux nouveaux entrants pour le DPE et l’amiante (niveau Bac + 2 si l’on se fie aux actuels projets de textes), les formations bénéficiant d’une équivalence au RNCP (Répertoire national des certifications professionnelles) devraient logiquement être privilégiées à l’avenir : les nouveaux entrants auront intérêt à se tourner vers des formations leur offrant en même temps les pré-requis lorsqu’ils n’en disposent pas.
Du coup, cette reconnaissance à laquelle certains formateurs avaient parfois songé par le passé prend désormais un tout autre intérêt. Ginger dès février puis l’Ofib au printemps, ont déjà obtenu leur inscription au RNCP avec des formations de niveau III (niveau Bac + 2). Liste non exhaustive. D’autres organismes de formation sont d’ores et déjà inscrits dans cette démarche, même s’ils prennent soin de ne pas communiquer sur le sujet afin de ne pas contrarier la délicate procédure d’inscription au RNCP : il s’agirait alors de reconnaissances de niveau III voire de niveau II (niveau licence) pour certains.
Naturellement, tous les acteurs de la formation ne pourront figurer au RNCP. Cette procédure se révélant plutôt lourde, entre la constitution du dossier et une instruction pointilleuse, seuls les organismes suffisamment structurés pourront y prétendre. Par ricochet, la nouvelle certification devrait ainsi impacter le marché de la formation en écartant les acteurs les plus modestes.
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