Suite aux rapports du Comité de suivi amiante et du Haut Conseil de santé publique (nos articles sur les rapports du [Comité de suivi et du HCSP), deux députés viennent d’interpeller le gouvernement.
Dans une question écrite, le député Olivier Falorni (DVG, Charente-Maritime) interroge la ministre de l’Ecologie « sur les perspectives d’élimination complète de l’amiante encore existante ». « Avec le temps, la décomposition de ces plaques entraîne l’apparition de poussières cancérigènes dans l’air et dans l’eau. »
Le député reprend une préconisation du rapport du comité de suivi amiante au Sénat, plaidant pour « une stratégie nationale pluriannuelle de désamiantage assortie de financements pérennes, d’un échéancier, la création d’une mission d’appui pour les maîtres d’ouvrages publics et d’un suivi régulier par les services déconcentrés de l’État. »
Le député rappelle, par ailleurs, le vœu « d’une base de données internet comprenant tous les dossiers techniques amiantes (DTA) ».
Autre question écrite parlementaire, celle d’André Chassaigne (PC, Puy-de-Dôme) qui évoque le rapport et les recommandations du HCSP. « Le HCSP, dans son dernier rapport, relatif à la gestion du risque amiante dans l’habitat et l’environnement, déplore une réglementation trop complexe, un faible taux de contrôle des pratiques, une connaissance insuffisante des risques liés à la présence d’amiante. Il préconise, entre autres, de mieux former les intervenants et notamment de rabaisser le seuil de déclenchement des mesures de protection contre l’amiante. »
Citant les estimations du nombre de décès attendus – de 68 000 à 100 000 d’ici à 2050 –, l’élu du Puy-de-Dôme réclame « des mesures concrètes » « afin de limiter au maximum l’exposition à l’amiante aussi bien dans l’habitat, l’environnement que dans l’industrie, dans un but de faire baisser le nombre décès, inhérents à l’exposition aux fibres ».
– La question écrite d’Olivier Falorni – La question écrite d’André Chassaigne
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