Le Plan Bâtiment Grenelle rassuré sur son avenir

Changement de gouvernement oblige, à quelle sauce sera mangé le Plan Bâtiment Grenelle ? La question paraît d’autant plus légitime que la mission de Philippe Pelletier, à la tête du dispositif, doit s’arrêter fin juillet.

Intervenant lors de la dernière assemblée générale de la CDI Fnaim (vendredi à Paris), Anne-Lise Deloron, du Plan Bâtiment Grenelle, aura sans doute dissipé quelques inquiétudes. A l’issue des rencontres de Philippe Pelletier avec Cécile Duflot et Nicole Bricq, respectivement ministres du Logement et du Développement durable, « nous n’avons aucune raison de penser que le Plan Bâtiment Grenelle ne continuera pas », expliquait Anne-Lise Deloron, vendredi à Paris.

Et à en croire la chargée des relations extérieures du Plan Bâtiment Grenelle, ce dernier aurait de beaux jours devant lui. « Ces marchés s’inscrivent dans la continuité. Les perspectives sont réelles et durables. » En particulier pour le diagnostiqueur immobilier pour lequel la jeune femme a laissé entrevoir quelques opportunités : qu’il s’agisse de l’éco-PTZ dont la validation technique avait été confiée aux banques, mais dont celles-ci aimeraient bien s’en défaire ou sur la place que pourrait occuper le diagnostiqueur immobilier dans l’accompagnement de la montée de compétences, en formant, par exemple, les Syndics.