Et le nombre de DPE logements réalisés entre l’entrée en vigueur de la nouvelle méthode jusqu’au 31 septembre 2023 est…. 6 573 211 ! Une quantité qui monte progressivement en puissance. Si moins de 90 000 DPE avaient été réalisés pendant les mois de juillet et d’août 2021, en septembre, c’est 332 850 diagnostics qui ont été recensés par l’Ademe. Un résultat qui se place non loin du record enregistré en juin dernier : 352 412 DPE.
L’anecdote : en 2022 et 2023, un « pic de DPE » semble ressortir en mars et juin. Un effet expliqué en partie par une quantité de transactions immobilières plus importante au printemps.
Tous DPE confondus, les passoires thermiques sont de 15% : 6% de logements classés G ; 9% de F. Leur nombre monte à 17% (7% de G ; 10% de F) si on ne prend que les logements existants.
L’anecdote : parmi l’ensemble des DPE neufs, 120 sont classés G et 45 F.
Si on s’intéresse à la répartition des étiquettes énergétiques mois par mois, on peut remarquer, une baisse de la proportion des passoires thermiques. Les classes F et G représentaient en effet presque 20% des DPE en juillet 2021. Elles ne sont plus que 12% des DPE réalisés en septembre 2023. Une conséquence de la réédition des DPE pour les logements construits avant 1975 ? Le 24 septembre 2021, la DGLAN avait recommandé de suspendre leur édition à cause de « résultats anormaux ». Un arrêté correctif avait ensuite été publié pour modifier la méthode et les DPE réédités jusqu’au 30 avril 2022.
Précision importante : les données mois par mois donnent une bonne indication, mais ne représentent pas parfaitement le parc des logements puisqu’elles intègrent une part importante de DPE neufs (plus de 10%), forcément mieux classés.
Sur son site, l’Ademe précise que « des différences notables sont observables entre les résultats à partir des données brutes des DPE et les résultats à partir des données redressées. Exemple : 28% de DPE en étiquette D pour les données brutes, 32% pour les données redressées ». La dernière analyse publiée par le ministère reposait d’ailleurs sur des données redressées.
(2/5) : petit logement, mauvais classement ? (3/5) : l’impact de l’année de construction (4/5) : le classement croisé avec l’énergie de chauffage – Publication le 28/11 (5/5) : l’influence de la localisation – Publication le 5/12
Commentaire:*
Surnom*
E-mail*
Site internet