Les questions parlementaires sur les enrobés routiers, l’actinolite et les surcoûts de chantiers, se sont multipliées au cours des derniers mois. Le ministère de l’Ecologie vient justement de répondre à une de ces questions posées en mars par la sénatrice Sophie Primas (UMP).
L’élue des Yvelines remettait en cause la fiabilité des diagnostics et des analyses, et réclamait au Gouvernement des mesures pour « définir un protocole-type pour les stratégies d’échantillonnage, de prélèvement et d’analyse des enrobés bitumeux concernés ».
Evoquant le travail actuellement mené par la DGT (Direction générale du Travail) sur le sujet, notamment en matière d’actinolite (voir nos articles), le ministère de l’Ecologie rappelle la nécessité de procéder à un repérage avant-travaux : « pour les travaux routiers, son introduction dans la réglementation est donc en préparation ».
Au sujet des protocoles d’analyse des enrobés bitumeux, le ministère note que « la qualité des analyses en laboratoire s’améliore sensiblement » avec plusieurs actions engagées par la DGT « afin de fiabiliser les analyses faites sur les enrobés ». « L’ensemble des ministères concernés (Santé, Ecologie, Travail) œuvrent de concert pour éclairer les acteurs de la filière routière sur leurs obligations et pour évaluer les risques sanitaires. Il s’agit en effet de définir le plus judicieusement, l’application de la réglementation relative à l’amiante aux travaux routiers. »
Dernier élément de la réponse ministérielle, la protection des travailleurs et l’empoussièrement amiante généré par les travaux. « Les préconisations actuelles, en particulier celles qui figurent dans les annexes du “guide d’aide à la caractérisation des enrobés bitumineux”, pourraient évoluer en fonction des empoussièrements constatés sur chantiers, ce qui nécessite de réaliser un grand nombre de mesures d’empoussièrement. Ces travaux sont en cours. »
– La question et sa réponse
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