Objectifs atteints pour les JDI, à Lyon, lundi dernier. Face à des diagnostiqueurs inquiets, confrontés à la fois à un marché en berne et des exigences réglementaires sans cesse en mouvement, Dimag et Bathyssee, les deux organisateurs de cette manifestation, sont parvenus à apporter le maximum de réponses pertinentes.
Entre les rumeurs et les annonces contradictoires, le diagnostiqueur éprouve parfois des difficultés à s’y retrouver. Quelques informations claires ont ainsi pu être rappelées. Officiellement et à ce jour, la date d’entrée de la méthode 3CL reste bel et bien figée au 1er janvier 2013. Les différents éditeurs présents – BBS Slama, ITGA, Liciel et Perrenoud – ont par ailleurs assuré que leurs logiciels seraient prêts.
Autre information capitale au rayon amiante, cette fois, la Direction générale de la santé, présente sur le salon par l’intermédiaire de Soizic Urban-Boudjelab et Frédérique Cousin, a annoncé la sortie imminente des arrêtés méthodes liés au décret du 3 juin 2011 pour les matériaux des listes A et B. Leur entrée en vigueur a également été précisée : 1er janvier 2013. Quant au troisième arrêté concernant les matériaux de la liste C (pour l’avant-démolition et l’avant-travaux), celui-ci devrait encore se laisser désirer jusqu’en décembre. Mais, là-aussi, son entrée en vigueur a pu être précisée : 1er avril prochain.
Qu’il s’agisse de la re-certification ou de la nouvelle méthode 3CL, le diagnostiqueur pourra rarement faire l’économie d’une formation, aussi courte soit-elle. Un quizz géant, où les questions pièges de différents certificateurs avaient été compilées, aura ainsi permis de montrer combien l’épreuve théorique de la re-certification est loin d’être une balade de santé. « Il faut réviser, le terrain ne suffit pas, a rappelé Philippe Troyaux responsable d’Icert, on peut être un très bon professionnel et échouer sur ce type d’épreuve ». Les diagnostiqueurs présents auront ainsi profité des premiers retours de certificateurs ; qu’il s’agisse de Icert ou de Bureau Veritas, leader de la certification.
La deuxième conférence, exclusivement consacrée à la nouvelle méthode 3CL, aura aussi permis d’appréhender les profondes implications sur le terrain. Et de tester grandeur nature avec différents éditeurs les premières versions Bêta des nouveaux logiciels.
Qu’il s’agisse de solutions matérielles ou solutions commerciales, les JDI ont une nouvelle fois tenté de fournir quelques réponses. Jean-Louis Amedeo (Agenda France) aura ainsi mis en avant l’intérêt pour le diagnostiqueur indépendant de se regrouper et de rejoindre éventuellement un réseau de franchise. De son côté, le cabinet Ideal Conseils aura dévoilé une enquête menée auprès des prescripteurs traditionnels que sont les agents immobiliers et notaires. Ces derniers le disent, s’ils sont souvent courtisés par les diagnostiqueurs, ils sont finalement assez peu relancés. Dommage, lorsque l’on sait qu’une véritable demande de « conseils » existe.
Côté terrain, les exposants ne sont pas venus les mains vides. Qu’il s’agisse d’Arobiz avec son Immosanté, véritable carnet de santé susceptible de séduire et fidéliser les prescripteurs, de ZenX locations qui permet d’alléger la « paperasse » de la PCR et de demeurer dans les clous, ou de Fondis venu présenter, entre autres, son micro-Phazir.
Dans les prochains jours, seront mis en site sur ce site, ainsi que sur le site des JDI, le quizz recertifcation, ainsi que les slides présentés lors des conférences
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