L’intérêt de thermographie dans le bâtiment passé au crible

septembre 18 12:08 2013

Dans quelle mesure l’usage de la thermographie dans le bâtiment se révèle-t-il pertinent ? Le ministère du Développement durable s’intéresse à la question. Il a diffusé, début septembre, une étude présentée comme un document de travail, afin de savoir si les caméras thermiques pouvaient vraiment aider les entreprises à caractériser la qualité de leur propre mise en œuvre dans le cadre d’un auto-contrôle sur un chantier.

Si ce rapport ne remet pas en cause le potentiel de la thermographie pour détecter les déperditions énergétiques, il y met cependant quelques limites. Ses auteurs insistent d’abord sur la nécessité d’un accompagnement (« obligatoirement », prend soin de souligner le rapport) via une formation de quelques jours. Autre condition, la qualité de la caméra thermique, tant la gamme apparaît aujourd’hui disparate. Le rapport précise ainsi quels sont les critères de choix à privilégier (résolution spatiale 320×240) et résolution thermique NETD.

L’étude livre aussi les limites de l’utilisation de la thermographie selon les usages. Ainsi, pour la qualité de l’enveloppe du bâtiment, la caméra doit être considérée « comme un outil comparatif, qui permet de mettre en évidence un écart entre deux états » : un état « sain » et un état « comportant un défaut ». » A moins de monter en gamme, les caméras aujourd’hui accessibles aux artisans « permettent difficilement de caractériser des défauts d’isolation courants (…) pour des écarts de température intérieur-extérieur inférieurs à 10°C ». Il n’en reste pas moins que pour des défauts d’isolation importants sur une même surface, la thermographie présente un potentiel jugé « intéressant ».

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