Un tiers des propriétaires intéressés par un conseil énergétique lors de l’achat/vente d’un logement

juin 11 09:44 2015

Les 250 agences du réseau Orpi seront prochainement dotées d’un « point conseil performance énergétique » dispensant aux clients, acquéreurs et vendeurs, les informations utiles pour réaliser des travaux de performance énergétique. La transaction est souvent considérée comme le moment phare pour enclencher la décision de travaux. Le législateur ne s’y est d’ailleurs pas trompé en introduisant dans la loi sur la transition énergétique une obligation graduelle de travaux lors des mutations à partir de 2030, échelonnée jusqu’en 2050.

Pour « border » sa décision, le réseau immobilier a commandé un sondage auprès d’Harris Interactive* : il en ressort que « plus d’un tiers des propriétaires se déclare intéressé par un conseil et une aide dans les démarches de diagnostic énergétique et les solutions de rénovation à mettre en œuvre ».

DPE efficace

L’enquête relève également d’autres informations particulièrement intéressantes. Par exemple, si un propriétaire sur deux semble concerné par la performance énergétique de son logement, on constate une surreprésentation des 35-49 ans de CSP supérieure.

Le DPE semble, quoi qu’il en soit, remplir son rôle informatif. L’étude met ainsi en évidence le fait que les postes identifiés comme les plus énergivores ont tendance à évoluer en fonction de la présence ou non de ce dernier. Ainsi, si les propriétaires n’ayant pas réalisé de DPE se montrent plus concernés par l’isolation des murs et des fenêtres, leur préoccupation se porte sur la toiture après la réalisation du diagnostic. Un basculement plutôt pertinent lorsque l’on sait que 25-30% des déperditions thermiques d’une maison individuelle proviennent de la toiture, contre 20-25% pour les murs et 10-15% pour les fenêtres.

Des locataires plus sensibilisés

La valeur verte semble en outre s’imposer de plus en plus auprès des particuliers. Toujours parmi ceux qui ont fait réaliser un DPE, ils sont 8 sur 10 à penser que la performance énergétique de leur logement aura une incidence sur le prix de vente et/ou le loyer de leur logement.

Payer plus pour un logement sobre en énergie ne semble en tout cas pas choquer les locataires sondés. Ils sont en effet « plus des deux tiers » à déclarer qu’ils seraient disposés « à payer un loyer plus cher pour un logement dont la performance énergétique serait excellente », avec des nuances cependant sur la part d’augmentation.

(*) Étude quantitative réalisée en ligne du 27 mai au 3 juin 2015 via l’omnibus Harris Interactive sur un échantillon national de 947 répondants, selon la méthodes des quotas.

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