Seuls 14% des logements sont classés de A à C

Seuls 14% des logements sont classés de A à C
juillet 18 15:53 2014

Le Commissariat général au développement durable vient de publier les résultats de l’enquête Phebus, réalisée par ses soins sur le classement énergétique des logements français en 2012. Ses résultats s’appuient sur un dispositif associant enquête et DPE, et font d’emblée ressortir le mauvais état du parc immobilier : en 2012, 76% des logements affichent une étiquette énergétique de D à G. « Plus de la moitié (53,6%) affiche une étiquette énergétique moyenne D ou E (…) et seulement 14% bénéficient d’étiquettes plus performantes (A, B, ou C). En matière d’émissions de GES, un logement sur trois est classé en A, B ou C, « et 40 % en D ou E ».

Les facteurs « clivants » ? « La date de construction du logement, sa taille, son statut d’occupation et surtout l’énergie de chauffage utilisée et la localisation géographique : ainsi les studios ou deux pièces du secteur locatif privé sont les plus énergivores », constate le CGDD, qui précise que « plus de la moitié de ces derniers sont chauffés à l’électricité ».

Autre constat : l’impact « mitigé » des réglementations thermiques à cause d’éléments combinés qui nuancent leur impact : l’énergie utilisée en premier lieu – « le tout électrique dans les plus récentes est plutôt énergivores » mais aussi le fait que des travaux aient pu être réalisés – ou, à l’inverse, un défaut d’entretien.

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Certaines zones climatiques sont plus favorables que d’autres au classement énergétique : les logements performants (A, B et C) se situent plus souvent en zone H3, la plus favorable, qu’en zone H1.

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Les recommandations formulées par les diagnostiqueurs immobiliers, qui réalisent le DPE sur lequel s’appuie l’enquête, varient selon la date de construction, le type et l’état du logement. L’enquête établit la liste des 20 recommandations formulées le plus souvent.

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Ces professionnels recommandent en moyenne 3 à 4 types de travaux, pour un investissement de près de 7 000 euros, « en retour les économies réalisées seraient de 690 euros, soit un temps de retour sur investissement de l’ordre de dix ans », avec des montants un peu plus élevés en maison individuelle. Autre enseignement : « les travaux construits avant la première RT de 1974 nécessiteraient des travaux d’un montant équivalant presque au double de ceux construits après pour une même durée de retour sur investissement ». .

– [Le parc des logements en France métropolitaine, en 2012 : plus de la moitié des résidences principales ont une étiquette énergie D ou E->
www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Produits_editoriaux/Publications/Chiffres_et_statistiques/2014/chiffres-stats534-Phebus-juillet2014.pdf]

Pour en savoir plus sur la méthodologie de l’enquête

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