L’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) a publié, en février, sa proposition de valeurs guides de qualité d’air intérieur, en matière de dioxyde d’azote. Ce gaz provient à la fois des sources de combustion dans l’air intérieur (tabagisme, gazinière…) et dans l’air extérieur (gaz d’échappement, rejets industriels…).
Depuis 2004, l’Anses (ex Afsset) œuvre à l’élaboration de valeurs guides de qualité d’air intérieur (VGAI), fondées exclusivement sur des critères sanitaires. Les valeurs guides de six substances ont ainsi déjà été définies : formaldéhyde (en 2007), monoxyde de carbone (2007), benzène (2008), naphtalène (2009), trichloréthylène (2009), tétrachloroéthylène (2010).
S’inspirant à la fois des propositions de l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et d’études épidémiologiques, le nouvel avis de l’Anses propose en matière de dioxyde d’azote de fixer deux VGAI : la première pour une exposition à court terme de 2 h à 200 µg/m3 ; la seconde, pour une exposition à long terme, de plus d’un an à 20 µg/m3.
– Consulter l’avis de l’Anses
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