Qualité de l’air intérieur : le formaldéhyde serait à l’origine d’une « épidémie » de malaises dans un collège du Sud-Ouest

février 18 20:22 2014

Le fait divers ne manquera pas d’interpeler tous les promoteurs de la qualité de l’air intérieur : dix-huit élèves victimes d’un malaise – dont certains hospitalisés – en l’espace d’un mois et demi, dans un collège des Pyrénées-Atlantiques ([lire l’article du Figaro http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/02/17/01016-20140217ARTFIG00107-depuis-janvier-une-serie-de-malaises-inexpliques-frappe-les-eleves-d-un-college.php]). Et comme par hasard, ces malaises sont survenus exclusivement dans deux salles de classe. Les analyses d’air ont révélé une concentration anormalement élevée en formaldéhyde, une des substances justement traquée dans les diagnostics de qualité de l’air intérieur.

Reste que pour les établissements du secondaire, il faudra patienter. Si le diagnostic qualité de l’air intérieur, doit être réalisé au 1er janvier 2015 dans les établissements d’accueil collectif d’enfants de moins de 6 ans et les écoles maternelles, les collèges et les lycées, eux, bénéficient d’un sursis de cinq ans, jusqu’au 1er janvier 2020.

Pour rappel, une étude menée en milieu scolaire avait déjà montré, en 2012, que trois enfants sur dix étaient exposés, pour les principaux polluants atmosphériques, à des niveaux supérieurs aux valeurs guides recommandées par l’OMS et l’Anses (notre article). L’OQAI (Observatoire de la qualité de l’air intérieur) a également lancé une vaste étude (prévue jusque 2016) pour mesurer la qualité de l’air intérieur en milieu scolaire et professionnel (notre article).

Sur le même sujet, paru dans Dimag : « Air intérieur : les raisons d’y croire »

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