En marge de la recertification et du plan de fiabilisation du DPE, des changements sont aussi escomptés au chapitre plomb. Du côté du ministère, on travaille sur une refonte du dispositif de certification.
Ainsi, pour réaliser le DRIPP en cas d’urgence – lors de l’intoxication d’un enfant par exemple – ou pour effectuer un contrôle plomb après travaux (CAT), l’agrément de la préfecture était naguère indispensable pour tout diagnostiqueur certifié pour le CREP. Les Pouvoirs publics songent à l’avenir à supprimer l’agrément pour imposer un double niveau de certification avec l’ajout une mention « DRIPP et CAT». A défaut de cette mention, le diagnostiqueur uniquement certifié pour le CREP ne pourra donc plus réaliser de DRIPP ou de contrôle après travaux.
Pour la CFDI et Vincent Wiart, cette double certification ajoute « une complexité » et n’a pas lieu d’exister au regard de la part anecdotique de ce marché et au regard des grandes similitudes existant, en pratique, entre un CREP et un DRIPP. Consultées en mars, les différentes fédérations du diagnostic ont remis leurs propositions en la matière. Les Pouvoirs publics devraient à présent préciser ce projet lors de la réunion prévue le 28 avril prochain sur la re-certification en présence des fédérations, du Cofrac et des différents certificateurs.
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