LE CHIFFRE

La proportion de Français qui a déjà « entendu parler » des diagnostics immobiliers atteint 81% selon un sondage* réalisé par Harris Interactive pour le compte de l’agence immobilière en ligne Imop.

Un sur deux précise même savoir « précisément de quoi il s’agit ». La notoriété des différents diagnostics varie cependant. Si 8 sondés sur 10 identifient le DPE et le diagnostic amiante, ils sont un tout petit peu moins nombreux (autour de 75%) à connaître les diagnostics « termites », « plomb » et « électricité ». Les diagnostics « assainissement » et « nuisances sonores aériennes » – limités à certaines communes – sont évoqués par un peu plus d’un répondant sur deux (respectivement 57% et 62%).

Diagnostics « indispensables »

Logiquement, les diagnostics immobiliers sont mieux identifiés par les propriétaires bailleurs (80%) et les propriétaires occupants que par les locataires. Mais ils sont perçus comme utiles par une écrasante majorité de sondés, tous profils confondus (3 sur 4). « Malgré l’engagement que demandent ces diagnostics tant de la part des propriétaires actuels que des potentiels acquéreurs, les Français les jugent indispensables et attendus. Signe de la réassurance jugée nécessaire lors de la réalisation d’un projet de cette ampleur à l’échelle d’une vie », relève Harris Interactive.

Pour autant, un sondé sur deux déclare ne pas connaître la classe énergétique de son logement.

Adaptation face à  l’interdiction de louer

Les sondeurs se sont également penchés sur la perception des propriétaires face aux nouvelles dispositions frappant les passoires énergétiques (interdiction de location des biens classés en G à partir de 2025, obligation de réaliser un audit énergétique pour les logements individuels F ou G proposés à la vente annoncée pour 2022).

Si les propriétaires bailleurs et occupants se montrent inquiets « quant à l’impact des mesures sur leur situation », plus d’un sur deux (56%) prévoit de réaliser des travaux pour s’adapter. Une tendance à nuancer cependant : alors que 73% des bailleurs envisagent des travaux, ces mêmes bailleurs déclarent à 59% qu’ils pourraient « éventuellement » vendre leur bien pour éviter la case rénovation.

* Enquête réalisée en ligne du 16 au 18 février 2022. Échantillon de 1 045 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région et taille d’agglomération de l’interviewé(e).

Retour en haut