Marché de l’ancien : léger mieux selon l’indice Notaires-Insee

juillet 29 11:15 2013

Toujours avec un temps de décalage, les Notaires de France viennent de publier leur note de conjoncture immobilière arrêtée au 1er trimestre 2013. Premier enseignement, les chiffres de notaires sont en accord avec ceux des réseaux immobiliers dévoilés début juillet (notre article), et confirment une embellie sur le marché de l’ancien.

Côté prix. L’indice Notaires-Insee note une légère amélioration (+ 0,2% en général, – 0,1% pour les appartements, + 0,4% pour les maisons) au premier trimestre 2013 par rapport au trimestre précédent. Avec, comme toujours, de fortes disparités régionales : tandis que le Var, la Charente-Maritime ou le Vaucluse enregistrent de fortes baisses sur les maisons (de – 6,5% à -9,1%), l’Hérault, la Haute-Garonne ou les Bouches du Rhône pour ne citer que ceux-là, affichent de fortes hausses pouvant atteindre + 8,5%.

Côté volumes. Sans surprise, la tendance reste baissière en glissement annuel (664 000 ventes à fin mai 2013, soit – 17% sur douze mois), mais l’indice Notaires-Insee relève un léger mieux depuis février 2013 : 653 000 ventes à fin février, 663 000 à fin mars toujours en année glissante. Insuffisant toutefois pour parler de sortie de crise ; les Notaires de France demeurent prudents. Explications : « Cela ne permet pas de conclure à une reprise des volumes de vente car le pic des ventes enregistré en janvier 2012 provoque encore des turbulences dans les comparaisons : les vendeurs avaient anticipé l’alourdissement de la fiscalité des plus-values et le marché s’est nettement contracté dans les deux mois suivants. »

Côté neuf. A l’évidence, l’embellie ne profite pas au neuf. A ce rayon, tous les indicateurs demeurent au rouge : stocks (98 300 logements invendus) à leur plus haut niveau depuis la crise de 2008, recul des ventes au premier trimestre de 2,6% par rapport au premier trimestre 2012 , – 17% de ventes de maisons individuelles en secteur diffus sur les douze derniers mois à fin 2013…

Perspectives. Les Notaires de France apparaissent partagés. D’un côté, la réduction de la durée de détention de 30 ans à 22 ans pour bénéficier de l’exonération des plues-values immobilières apparaît une bonne nouvelle ; mais les contours de la mesure demeurent flous. De même, si les taux de crédit demeurent à un niveau historiquement bas susceptibles d’attirer les ménages, leur remontée paraît inéluctable. Pour les Notaires de France, la période d’attentisme enregistrée depuis le 3e trimestre 2012, doit désormais toucher à sa fin.

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