Signe d’une confiance retrouvée, un nouveau rôle se dessine pour le DPE qui devient déterminant dans l’obtention d’aides. En janvier, le gouvernement avait déjà réintroduit une dose de DPE dans les conditions d’octroi du PTZ. Avec la toute nouvelle version de MaPrimeRénov’ dévoilée début octobre, le diagnostic apparaît aussi essentiel, puisqu’une étiquette F ou G ouvrira droit à une prime bonifiée.
Qui sait, peut-être que le client ou l’agent immobilier sera davantage apaisé à l’avenir quand le diagnostiqueur lui annoncera une étiquette F ou G. Car dans la nouvelle mouture de MaPrimeRénov’, le gouvernement a prévu un coup de pouce pour encourager à la rénovation énergétique des logements énergivores. Depuis le 1er octobre 2020, une consommation énergétique supérieure à 330 kWh/m² par an est désormais synonyme de prime bonifiée pour les propriétaires. 500 euros pour les ménages les plus aisés, 1 000 euros pour les revenus intermédiaires, et 1 500 euros pour les foyers les plus modestes. Une condition toutefois pour bénéficier du bonus, qu’un audit énergétique démontre que les travaux envisagés permettront effectivement de sortir le logement de son état de passoire thermique avec une étiquette E au minimum. Près de 5 millions de logements sont directement concernés.
La nouvelle version de MaPrimeRénov’ qui élude définitivement le CITE, est désormais ouverte à tout propriétaire, occupant ou bailleur, quels que soient ses revenus. Plus généreuse, elle prévoit également un bonus lorsque les travaux permettent d’atteindre un niveau BBC (étiquette A et B) ainsi qu’un forfait de rénovation globale pour encourager les rénovations ambitieuses permettant un gain énergétique de +55%.
Les nouveaux barèmes de MaPrimeRénov’ mis à jour en octobre 2020.