Refus d’un audit de terrain systématique lors de la surveillance de la certification/recertification, refus d’un pré-requis bac+2 pour le niveau 1 du DPE : parlant d’une seule voix, les différentes fédérations du diagnostic (CFDI, Chambre des diagnostiqueurs Fnaim, Fneci et CFDI) ont remis leurs doléances au ministère en fin de semaine dernière. Des propositions communes aux quatre fédérations qui avaient décidé, à la veille de la réunion du 28 avril, de joindre leurs efforts pour peser davantage face aux pouvoirs publics.
L’union fait-elle la force ? « Les Pouvoirs publics ont visiblement été impressionnés de voir les organisations professionnelles s’exprimer d’une seule voix », confiait Jean-Pierre Molia (Fneci) au lendemain de la réunion ministérielle. De son côté, Bruno Dumont Saint-Priest (Fidi) évoquait « un point important » dont il demeurait difficile de mesurer l’effet même si cette initiative lui semblait « positive ».
Les prochaines semaines diront si cette alliance a pesé davantage que chacune des fédérations parlant de sa propre voix. Même si d’aucuns penseront qu’elle arrive un peu tardivement, alors que les premiers textes sur la refonte du DPE sont annoncés pour l’été et que les grandes lignes de ce plan de fiabilisation avaient été jetées dès l’automne dernier par le secrétaire d’Etat, Benoist Apparu.
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