Les opposants à la certification à répétition restent mobilisés

Les opposants à la certification à répétition restent mobilisés
septembre 06 14:43 2016

Après Emmanuel Macron, au tour d’Emmanuelle Cosse. L’échéance 2017 approche, les opposants à la certification à répétition invitent les diagnostiqueurs à faire part de leur ras-le-bol auprès de la ministre du Logement, cette fois. Toujours avec la même volonté de faire (ré)fléchir les pouvoirs publics sur le dispositif de certification.

On garde la même recette. Comme en mars dernier, Frédéric Mirabel-Chambaud -le diagnostiqueur ardéchois à l’origine de ce mouvement- invite ses confrères à inonder de courriers le ministère du Logement.  » Le courrier est rédigé, il suffit d’y apposer son en-tête, de le signer et de le renvoyer. Cela coûte un timbre. » Difficile de faire plus simple.

Au printemps, l’initiative avait rencontré un certain engouement au sein de la profession avec « près de 1 000 courriers adressés au ministre de l’Economie, Emmanuel Macron » suivis de deux entrevues décrochées auprès des ministères de l’Economie et du Logement. De quoi encourager les artisans du mouvement à maintenir la pression en cette rentrée. « J’espère que nous aurons à nouveau la même mobilisation pour montrer combien notre profession est opposée à cette certification à répétition. Notre but n’est pas de supprimer la certification, mais d’y substituer une formation continue en concertation avec les différents acteurs du diagnostic immobilier. »

En l’espace de quelques mois, ce diagnostiqueur indépendant dit ainsi avoir recueilli de nombreuses réactions de diagnostiqueurs exprimant leur opposition à la certification à répétition, souvent jugée inique. « Je reçois quotidiennement des appels de diagnostiqueurs pour m’encourager dans ma démarche. Beaucoup me disent également qu’ils ont l’intention d’arrêter en 2017 parce qu’ils sont proches de la retraite ou faute d’une trésorerie suffisante. Moi-même, je me pose la question de savoir s’il est judicieux de se faire re-certifier à deux ans de la retraite. »

Parti de rien, le mouvement de contestation s’étoffe et s’organise au fil des mois. Peu avant l’été, une nouvelle association, LDI (Les Diagnostiqueurs Indépendants), est née afin de porter cette contestation et de lui donner de l’ampleur. « Avant même que l’association ne soit officiellement créée au cours de l’été, nous avions déjà reçu plusieurs centaines de demandes d’adhésions. »

Le courrier peut être téléchargé sur le blog SOS Diagimmo

ecrire un commentaire

0 Commentaire

Pas de commentaire !

Vous pouvez commencer la discussion.

Ajouter un Commentaire