« Le ministère nous a confirmé que les diagnostiqueurs pouvaient continuer à exercer »

novembre 02 19:01 2020

Ce reconfinement ne ressemble décidément pas au précédent. Thierry Marchand, le président de la Chambre des diagnostiqueurs de la Fnaim s’est entretenu, ce lundi, avec le cabinet de la ministre chargée du logement, Emmanuelle Wargon. « Le ministère nous a confirmé que les diagnostiqueurs pouvaient continuer à exercer », confie-t-il. Même si les cabinets de diagnostic doivent fermer leurs portes au public, les opérateurs peuvent donc se rendre sur les chantiers, ou chez les particuliers qui accepteront de les recevoir. Munis de la fameuse attestation, bien sûr, et à condition de respecter le protocole sanitaire élaboré par la profession dès avril 2020.

Si ce confinement apparaît donc allégé, les conséquences n’en sont pas moins lourdes. Thierry Marchand craint que la profession, en particulier les diagnostiqueurs rivés au DDT, ne soit rapidement rattrapée par un marché immobilier atrophié. « Je me suis ouvert également de nos inquiétudes au cabinet de la ministre, afin qu’il comprenne que par effet domino, notre profession était également touchée de plein fouet. » Le Président de la CDI Fnaim souhaite que les diagnostiqueurs puissent ainsi disposer des dispositifs d’aides de l’État, même si, en théorie, ils peuvent continuer à exercer. « Une partie de la profession vit au jour le jour, avec une trésorerie étroite, je crains qu’avec ce deuxième confinement, des diagnostiqueurs ne soient contraints de jeter l’éponge. »

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