Le Gouvernement part en guerre contre les punaises de lit

Le Gouvernement part en guerre contre les punaises de lit
février 21 14:14 2020

Elles avaient disparu dans les années 1950, elles reviennent aujourd’hui en force. Déjà dans le collimateur de la loi Elan qui les avait élevées au rang de critère de décence, les punaises de lit sont désormais visées par le Gouvernement qui renforce la lutte contre ce fléau.

Un vrai plan de bataille annoncé ce vendredi par le ministre du Logement himself. C’est dire combien la chose est prise très au sérieux y compris au plus haut niveau de l’État. Il y a urgence, à la faveur d’une mondialisation galopante, ces parasites qu’on pensait éradiqués dans l’Hexagone prolifèrent à vitesse grand « V ». Selon le ministère du Logement, 400 000 sites auraient été traités en 2018, un tiers de plus que l’année précédente.

Pour enrayer le fléau, Julien Denormandie, ministre chargé de la Ville et du Logement, annonce plusieurs mesures. Sur le front de l’information et de la sensibilisation, d’abord. Le ministère évoque la mise en place d’un numéro de téléphone (0 806 706 806) pour répondre aux questions, d’un site internet dédié (stop-punaises.gouv.fr) et aussi une campagne numérique de sensibilisation et d’information sur les bons gestes à adopter. Comment éviter ces fichues punaises chez soi ou à l’hôtel ? Comment s’en débarrasser ?

Parce que la prévention n’est pas suffisante, le Gouvernement présente aussi une feuille de route en trois étapes :

1. Élaborer des protocoles-types, selon la nature et l’étendue des infestations, avant le 30 juin 2020.

2. Délivrer des formations à destination des professionnels intervenant dans l’habitat  avant le 1er septembre 2020.

3. Développer un dispositif de certification ou de labellisation pour garantir les compétences et les qualifications des professionnels avant le 31 décembre 2020.

Enfin, le Gouvernement annonce également la création d’une mission parlementaire entièrement dédiée aux punaises et confiée à Cathy Racon-Bouzon, députée des Bouches-du-Rhône. Objectif ? « Evaluer, voire adapter le droit, mais aussi dégager des pistes de financement pour les plus fragiles ». Cette mission devra par exemple clarifier les responsabilités entre le propriétaire et le locataire ou déterminer les moyens d’actions des bailleurs sociaux et des syndics de copropriété…

 

 

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