Le Cercle des diagnostiqueurs veut redorer le blason du diagnostic

mars 11 16:30 2013

Six affiches fort douces au regard. Un bébé qui fait la moue, une maison sous un beau ciel bleu, une autre dans un champ de lavande… Oui, mais le bébé se trouve à côté d’une peinture au plomb écaillée et la jolie maison sous son ciel bleu comporte des éléments en amiante. Tout en contraste. «Vous ne remarquez rien ? Nous oui. C’est pour cette raison que les diagnostics immobiliers sont nécessaires. »

C’est la dernière campagne de communication imaginée par le Cercle des diagnostiqueurs (350 cabinets indépendants). Six affiches pour parler du plomb, de l’amiante, des termites, du gaz, de l’électricité ou de l’ERNT. Pas d’affiche sur le DPE ? C’est normal, tout le monde en parle déjà, au risque d’en oublier les autres diagnostics. « Nous avons voulu rappeler le rôle essentiel du diagnostic immobilier en termes de santé publique », confie Jérôme Vergnolle, animateur du Cercle des diagnostiqueurs et responsable d’Arobiz (marketing et création de sites web).

Cette campagne répond ainsi aux nombreuses critiques surgies ces derniers mois à l’encontre de la profession. L’enquête Que Choisir en tête. Pourquoi se focaliser sur le DPE quand les autres diagnostics sont tout au moins aussi importants ? Et sans doute plus, puisqu’ils touchent à la santé et non au confort. « La santé d’une famille vaut-elle moins que ses économies ?», titre le communiqué accompagnant le lancement de cette campagne. Dans ces conditions, pourquoi, seul le DPE doit-il être communiqué dès la mise en vente/location d’un bien ?

L’objectif est clair, redorer l’image d’une profession encore écornée au fil de ces derniers mois. « On se bat avec les moyens du bord. » Et les moyens du bord, ce sont d’abord les 350 diagnostiqueurs adhérents au Cercle. « Tous les membres du Cercle des diagnostiqueurs ont la possibilité d’imprimer ces affiches avec leur logo et leurs coordonnées en bas. Si la moitié des 350 membres les diffusent, cela peut nous faire une belle campagne au niveau national », espère Jérôme Vergnolle. Le responsable d’Arobiz avait déjà fait le « buzz » en 2011 avec le diagnostic internet et le QR Code ; il espère voir cette campagne suivre le même chemin. Une semaine après, plusieurs titres de presse professionnelle ou généraliste avaient déjà repris l’info.

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