La valeur verte d’un bien – soit « l’augmentation de sa valeur engendrée par une meilleure performance énergétique et environnementale par rapport à un autre, toutes choses égales par ailleurs » – est un critère de variation de son prix, mais elle ne constitue pas encore un « élément déterminant du choix du logement » indiquent les Notaires de France dans leur étude annuelle 2020*, publiée début novembre. « Par exemple, comparés aux appartements de classe D, ceux de classe A-B se sont vendus, en moyenne, de 6 à 9 % plus cher dans les zones les plus « tendues » (A et B1) et de 14 à 21 % plus cher dans les moins « tendues » (B2 et C) ». Des variations loin d’être anodines, même si l’emplacement et la période de construction restent les deux critères prioritaires pour les futurs acquéreurs, tout particulièrement dans les zones tendues comme la région parisienne.
Si au niveau national, 7% des transactions dans l’ancien en 2020 ont concerné les logements classés en A et B (+1% par rapport à 2019) et 11% des logements F et G, l’étude relève de fortes disparités entre les régions. « La part des ventes de logements les plus énergivores (classe F-G) reste toujours nettement plus importante en Bourgogne-Franche- Comté (17%), dans le Grand Est (16%) et le Centre-Val de Loire (16%) », contre 7% en Occitanie et en Nouvelle-Aquitaine et 6% en Provence-Alpes-Côte-d’Azur. À noter que l’étude a été réalisée avant l’arrivée du DPE V3, le 1er juillet 2021, présenté comme plus fiable, et l’entrée en vigueur de la loi Climat résilience, qui prévoit notamment la réalisation d’un audit énergétique obligatoire à compter du 1er janvier 2022 pour les biens proposés à la vente classés en F et en G. La prochaine mise à jour de l’étude sera donc à suivre avec attention.
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