La barre des 100 000 PTZ est franchie

Le ministère de l’Ecologie a annoncé, fièrement, le franchissement symbolique de la barre des 100 000 PTZ+. Quatre mois après son lancement, le dispositif est dans les clous : en janvier lors de son lancement officiel, les Pouvoirs publics en escomptaient 380 000 en l’espace d’un an.

Dans son communiqué, le ministère dresse donc un bilan d’étape du dispositif. Premier enseignement, le nombre de primo-accédants aidés est « en augmentation sensible sur tous les territoires, mais encore plus en zones tendues ». Dans ces mêmes zones (A et B1), le PTZ+ soutient par ailleurs la construction de logements neufs. Autre enseignement tiré de ces quatre mois d’expérience, « les ménages plus modestes au sein des tranches de revenus allant de 1 à 3 et représentant 20% des bénéficiaires du PTZ+, bénéficient de 37% du crédit immobilier accordé par le nouveau dispositif. »

Enfin, toujours selon ce bilan officiel, le PTZ+ aurait stimulé la demande et l’offre de logements énergétiquement performants dans le neuf comme dans l’ancien. « La part des bâtiments basse consommation (BBC) dans le total des PTZ+ accordés pour des logements neufs progresse fortement, passant de 10% dans le PTZ version 2010 à 16,3% pour le PTZ+ lors des quatre premiers mois de l’année 2011. Cette part dépasse même 40% en zone A. » Même l’existant profite largement du dispositif : « Dans l’ancien, le nombre de PTZ+ accordés pour des logements énergétiquement performant (A, B, C, D) est de 56% tandis qu’il n’est que de 44% pour les logements anciens non performants (E, F, G). »

La Fnaim n’a pas tardé à réagir, en louant à son tour les bienfaits du dispositif. Selon elle, ces 100 000 PTZ+ démontrent « l’intérêt que portent les ménages à cet outil ainsi que sa pertinence pour accroître l’accession à la propriété, en particulier des ménages aux revenus modestes ». La Fédération rappelle ainsi un sondage réalisé en mars dernier avec le concours de l’Ifop, selon lequel « 41% des professionnels de l’immobilier jugent positif l’impact du PTZ+ ».