Immobilier : croissance à deux chiffres pour plusieurs réseaux

Ça va mieux. Et de mieux en mieux même. Comme le veut l’usage en ce tout début d’année, les réseaux immobiliers dévoilent leurs chiffres et confirment, tour à tour, une nette reprise des transactions. Peut-être plus forte encore qu’elle n’était attendue, il y a un an. + 16,2% pour Century 21 (850 agences), + 11,5% chez Guy Hoquet (450 agences), + 12% chez Laforêt (700 agences). Hormis un fléchissement dans la deuxième quinzaine de novembre lié aux attentats, cette hausse se vérifie tout au long de l’année.

Selon Century 21, elle s’explique d’abord par une baisse des prix continue sur plusieurs années, conjuguée à des taux d’intérêt demeurant très bas. Conséquence immédiate, « Cela a permis à un nombre plus important d’acheteurs de concrétiser leur projet d’achat », selon Laurent Vimont, le président de Century 21. Les primo-accédants (36% des transactions en 2015 chez Guy Hoquet, contre 30% en 2014) seraient de retour, de même que les investisseurs locatifs (+5,7% en 2015 chez Century).

Les chiffres présentés depuis le début de semaine doivent cependant être considérés avec prudence. La croissance à deux chiffres des réseaux ne peut être étendue à l’ensemble du marché immobilier. A titre d’exemple, le 15 décembre, Jean-François Buet patron de la Fnaim en congrès ce jour-là, prédisait une hausse de « seulement » 5 % dans l’ancien avec quelque 730 000 transactions en 2015 contre 690 000 l’année précédente.