Avec un montant moyen de 43 000 euros en 2016, contre environ 14 000 euros en 2015, le prêt à taux zéro dans l’ancien « nouvelle formule » – c’est à dire soumis à la réalisation de travaux représentant 25% du montant final de l’opération – semble avoir trouvé un certain écho en 2016, pour le courtier Empruntis.
« Le dispositif a été modifié substantiellement par les pouvoirs publics à compter du 1er janvier 2016, rappelle Cécile Roquelaure, directrice communication et études d’Empruntis. En premier lieu sur le zonage, considérablement élargi par rapport à 2015, où seules les opérations dans les petites communes rurales étaient concernées. Par ailleurs, les plafonds de revenus ont été relevés afin de rendre éligibles à ce prêt un nombre grandissant de ménages. »
Résultats, le nombre de PTZ dans l’ancien a augmenté de 63% tandis que son montant moyen est en hausse de 147%.
Difficile cependant de savoir si le dispositif a bénéficié particulièrement aux professionnels de la rénovation énergétique, tous les types de travaux entrant en ligne de compte, « un aménagement de cuisine comme une extension ».
Le courtier plaide pour un assouplissement de ce taux de 25%, qui peut représenter une forme de frein à l’opération, notamment sur les marchés tendus où les prix sont élevés. « Une quotité de 17 à 20% dans les grandes villes nous semblerait plus cohérente, notamment au regard des budgets des primo-accédants », conclut Cécile Roquelaure.
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