Ce n’est pas tous les jours qu’une ministre s’exprime sur le diagnostic immobilier. L’intervention d’Emmanuelle Wargon, la ministre chargée du Logement, aux Assises du diagnostic immobilier organisées par la Chambre des diagnostiqueurs de la Fnaim, apparaît en soi symbolique: elle montre à l’évidence la place prise par la profession dans les dispositifs de rénovation énergétique.
Et la ministre ne se prive pas de le souligner dans sa brève allocution enregistrée. Ces premières Assises dédiées à la décence du logement, elles-mêmes, illustrent « l’importance prise progressivement par le sujet à l’intérieur de la grande famille des métiers de l’immobilier ». « Les diagnostiqueurs sont une filière à part entière, un partenaire important des Français pour des questions d’efficacité énergétique, d’environnement et aussi pour des questions de santé ».
2021 apparaît donc comme une année charnière, « un moment important attendu par les particuliers, les ménages et les professionnels ». La ministre résume ainsi les enjeux qui pèsent sur le nouveau DPE: « Ce diagnostic prend une part de plus en plus grande dans nos politiques publiques en matière de logement et d’immobilier. Ce diagnostic va fonder des catégories juridiques, va fonder, un jour, l’interdiction à la location des passoires thermiques, va fonder les modalités du décret décence. Il est donc essentiel que nous puissions réussir cette transition ensemble. »
Le diagnostiqueur aura donc un rôle essentiel dans l’essor de cette rénovation énergétique. Presqu’une mission d’utilité publique. Emmanuelle Wargon le dit sans détours, « Nous avons besoin de vous pour passer cette étape, pour accompagner cette opposabilité, nous avons besoin de vous pour que les diagnostics se fassent dans de bonnes conditions ».
Pour assister à l’intervention d’Emmanuelle Wargon en replay (inscription nécessaire).
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