DPE : trois acquéreurs sur quatre veulent au moins une étiquette D

juin 18 10:57 2015

Le poids du DPE se confirme. Le dernier Observatoire du moral immobilier Logic-immo/TNS Sofres tente à son tour de mesurer l’influence du diagnostic. Les résultats du DPE seraient ainsi « importants » pour 76% des acheteurs dans le cadre de leurs recherches. « Toutefois, il n’est réellement déterminant que pour 11% d’entre eux. De plus, seulement 27% des acquéreurs se sont fixés un seuil minimum pour leur future acquisition. »

Par ailleurs, ce petit sondage montre aussi l’importance d’une étiquette non énergivore. « 79% des candidats à l’acquisition interrogés cherchent un bien dont le DPE est noté au-dessus de la catégorie D. Or, dans le parc d’habitations français, seulement 38% des logements obtiennent une note au-dessus de ce seuil », explique Cyril Janine, porte-parole de l’Observatoire du Moral Immobilier.

« Ces chiffres révèlent les imperfections souvent décriées du DPE français, du fait de son manque de précisions sur l’état du bien. Et pourtant, dans le contexte économique actuel, les acquéreurs immobiliers ont plus que jamais besoin d’être informés sur l’état du bien dans lequel ils investissent. Certaines initiatives commencent à voir le jour, notamment, le carnet de santé numérique du logement adopté au Sénat en février dernier. Néanmoins, ce carnet ne couvrira que la construction neuve dont le permis de construire est déposé à compter du 1er janvier 2017 », complète le porte-parole de l’Observatoire.

Cet observatoire trimestriel confirme par ailleurs l’optimisme ambiant au sein du marché immobilier : 80% des personnes interrogées estiment le moment opportun pour acheter un bien, du jamais vu depuis janvier 2011. « En effet, 2 millions d’acheteurs sont convaincus par les conditions du marché, contre 1,3 million en avril 2011… ».

Les précédents observatoires Logic-Immo/TNS Sofres

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