Avec environ 2,2 millions de locations chaque année, le marché semble colossal. Même si bon nombre de ces locations risquent de passer à travers les mailles du filet: on le voit déjà avec l’exemple du DPE locatif dont bon nombre ne sont jamais réalisés. Qu’importe, le ministère du Logement doute de la capacité de la profession à répondre à la demande et à absorber cet afflux soudain d’activité.
Du coup, plutôt qu’une entrée en service au 1er juillet 2017, comme le précisaient les premières versions des décrets gaz et électricité (notre article), la DHUP (Direction de l’habitat, de l’urbanisme et des paysages) entend désormais scinder en deux le parc immobilier de l’Hexagone : les diagnostics électricité et gaz entreraient d’abord au 1er janvier 2017 pour les immeubles construits avant 1975, puis pour tous les autres immeubles où l’installation gaz et électricité a plus de quinze ans, au 1er janvier 2018. A voir désormais si ce découpage sera maintenu dans la version finale des deux décrets.
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