Mutualiser les moyens sans perdre son indépendance, l’idée fait des émules au sein de la filière. Dernière initiative du genre, celle lancée par le groupe DFC déjà implanté sur le marché de la formation. Parce que dans un marché immobilier atone, confronté à des exigences de formation de plus en plus lourdes et à une re-certification coûteuse, travailler en solo peut s’avérer de plus en plus compliqué.
Cheville ouvrière de ce nouveau groupement, Jean-Jacques Molezun évoque un modèle proche de la licence de marque avec différents services moyennant une redevance mensuelle. « J’ai essayé de me souvenir de mes difficultés quotidiennes lorsque j’étais diagnostiqueur », témoigne ce vétéran du diagnostic immobilier, ancien examinateur chez Bureau Veritas. Parmi les outils du réseau : fourniture de sites internet, apport d’affaires, utilisation de la marque DFC, secrétariat commun, remise sur le matériel, veille réglementaire… DFC travaille notamment sur sa visibilité internet : « Je crois aujourd’hui que cela devient incontournable sur le marché du particulier en direct. »
A peine lancé, mi février, le groupement d’indépendants revendique déjà une dizaine d’adhérents. Jean-Jacques Molezun en escompte « une trentaine pour la fin d’année » ; quelque 150 à terme. « Nous avons procédé au découpage des 150 principales villes de France, pour lesquelles nous avons déjà acheté les noms de domaines. »
Si le réseau mise sur une croissance rapide, Jean-Jacques Molezun souhaite aussi une « démarche qualitative » avec des candidatures passées au crible. « Nous demanderons un dossier aux candidats avec par exemple cinq rapports par certification, comme pour une surveillance. » Parallèlement, l’organisme de formation auquel est aujourd’hui adossé le groupement devrait également constituer un vivier d’adhérents : « On sent les gens sérieux tout de suite. »
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