En pleine refonte de la certification, les Pouvoirs publics se penchent sur les chiffres de la certification. Les résultats de 2010, recueillis auprès de neuf organismes de certification (sur les 13 que compte la profession), laissent ainsi apparaître de sensibles variations d’un domaine à l’autre. Si le plomb connaît un taux de réussite aux examens théoriques et pratiques de plus de 85%, en revanche, ce taux chute à 75% pour l’électricité. D’un certificateur à l’autre, ces chiffres peuvent cependant varier, même s’ils restent la plupart du temps compris dans la même échelle.
L’étude du ministère fournit aussi des indications sur le système de surveillance. Si en matière de plaintes et réclamations, les chiffres ne sont guère significatifs et témoignent sans doute d’une certaine inefficacité du système, au chapitre des suspension et des retraits, les taux pourront paraître élevés, illustrant, à l’inverse, le bon fonctionnement du dispositif. Là encore, les chiffres varient selon les domaines de compétences et sans doute également en fonction des certificateurs. Ainsi pour les termites relève-t-on plus de 12% de taux de suspensions par rapport au nombre de certifiés et 3% à peine pour l’électricité.
Question retrait de certifications, à l’exception de l’électricité (moins de 2%) les autres domaines de compétences affichent des taux de retrait de 3 à 4% en 2010.
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