Argos, nouveau venu parmi les réseaux d’indépendants

Comment s’assurer d’une bonne visibilité sur le Net lorsqu’on demeure diagnostiqueur indépendant ? En s’associant avec d’autres indépendants, répond Jacques Abrial (société Argos Diagnostic). Ce diagnostiqueur lyonnais vient ainsi de lancer le réseau Argos. « Les diagnostiqueurs ne sont pas des pros de l’informatique et ils ont généralement peu de temps à consacrer le soir à leur site internet. Il est donc nécessaire de fédérer. » Entre la conception du site, la mise à jour, le référencement… la gestion d’un site peut effectivement s’avérer chronophage. Pourtant, le diagnostiqueur peut de moins en moins s’en passer, dans un contexte où le particulier sans intermédiaire gagne de plus en plus de poids (voir à ce sujet la dernière étude Dimag-Gallileo, Dimag n° 39).

L’adhésion au réseau permet donc la fourniture d’un site internet : « un site personnalisé pour chaque diagnostiqueur, avec du contenu sur le métier et des outils pour la publication des rapports, par exemple ». En parallèle, l’adhésion annuelle permet l’accès à la plate-forme interdevis.fr, également lancée en mars. Ici, le principe est bien connu : l’internaute clique sur une carte de France, voit apparaître les coordonnées d’un diagnostiqueur plus ou moins proche de chez lui et remplit une demande de devis. A l’instar d’autres plates-formes en ligne, il s’agit ainsi de recueillir des prospects avant de les redistribuer aux membres du réseau. Là encore, interdevis.fr apporte une réponse au bouleversement né par l’obligation d’affichage du DPE.

Initié en mars, le jeune réseau revendique à ce jour 18 adhérents : du diagnostiqueur œuvrant en solo au cabinet d’une demi-douzaine de salariés, rien que des indépendants. Jacques Abrial ambitionne de doubler le nombre de ses adhérents avant un an en évitant toutefois la concurrence interne à Argos. « Il ne s’agit pas de se marcher dessus. Notre but est d’être fédérateur et de multiplier les adhésions pour en tirer une complémentarité. »

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