Dans le climat d’incertitudes qui entoure le marché immobilier de cette rentrée, MeilleursAgents a fourni quelques éléments la semaine passée au cours d’une conférence de presse. Avec 918 000 ventes en 2020, le marché est en baisse et cette tendance devrait se poursuivre au moins jusque 2021. Mais pour les analystes, plus qu’un retournement, on parle davantage d’un rééquilibrage.
La rentrée a sonné. Et le rebond observé en mai-juin n’aura finalement pas permis de compenser les ventes non réalisées durant le confinement. Quelque 90 000 ventes supplémentaires ont été enregistrées de mai à août 2020 par rapport aux projections initiales de MeilleursAgents, mais on estime qu’environ 270 000 transactions ne se sont pas faites durant les huit semaines de confinement. L’année 2020 ne devrait pourtant pas se révéler catastrophique, avec encore plus de 900 000 ventes dans l’ancien. Certes, on est loin des 1 065 000 transactions enregistrées en 2019, record absolu, mais le cru 2020 resterait cependant « la 3e meilleure année en termes de volumes de transactions ».
Et maintenant, à quoi faut-il s’attendre pour 2021? « Si l’euphorie qui caractérisait le marché depuis 2015 apparaît donc bel et bien terminée, l’heure n’est pour autant pas à l’effondrement », rassure MeilleursAgents. Selon ses experts, le marché devrait rester soutenu par des taux d’emprunt historiquement bas, même si un resserrement sur les conditions d’octroi s’observe déjà auprès des établissements bancaires. Ajoutons à cela le climat d’incertitude et une hausse du chômage, « la tension immobilière entre acquéreurs et vendeurs se relâche au profit d’un rapport plus équilibré ». La plateforme s’attend donc à « une baisse contenue des prix en France de l’ordre de 1% d’ici septembre prochain avec un volume de transactions de 850 000 à 900 000 pour l’année 2021 ».
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