Accélérer la rénovation performante des logements ne se fera pas sans une profonde remise en cause des dispositifs existants, et l’ajout d’une série de nouveaux outils… Les conclusions finales du rapport de Jean-Pascal Chirat (Club de l’Amélioration de l’Habitat) et de Frédéric Denisart (Conseil national de l’Ordre des architectes) – sélectionnés au printemps dernier par le Plan Bâtiment durable pour mener les travaux sur les outils de massification de la rénovation – ont le mérite de stimuler l’innovation.
Car « développer un marché de la rénovation énergétique plus autonome, porté par la demande des particuliers et l’offre des professionnels » ne pourra se faire dans les conditions actuelles, et un « environnement économique tendu ». Certes, les plateformes locales « jouent un rôle essentiel de facilitateur et d’intermédiaire de confiance ». Mais cela ne suffira pas en raison de la présence de « nombreux freins », relèvent les contributeurs. Parmi eux, un discours trop souvent axé sur les gains énergétiques uniquement, au temps de retour sur investissement actuel incertain au regard du coût particulièrement bas de l’énergie.
Autre problème majeur, identifié par les professionnels eux-mêmes, un manque de confiance entre les acteurs « de la part des particuliers vis-à-vis des professionnels mais aussi concernant les professionnels entre eux », écrivent-ils. Un constat assez proche finalement de celui formulé par l’association UFC-Que Choisir via sa récente enquête sur les professionnels RGE…
Les copilotes du rapport – qui ont synthétisé près d’une centaine de contributions et échangé avec de nombreux professionnels – listent heureusement une série de propositions ultra-concrètes, notamment :
Consulter le Rapport de synthèse et propositions du groupe « Nouvelles dynamiques de rénovation des logements »
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