L’Open, littéralement Observatoire permanent de l’amélioration énergétique du bâtiment, a dévoilé, la semaine passée, la campagne 2011 de son étude sur la rénovation thermique dans l’habitat. Bien que la période étudiée court sur 2010, cette étude récurrente depuis la création de cet Observatoire porté par l’Ademe en 2006, permet d’illustrer les tendances.
Premier enseignement, dans un secteur pourtant morose, la rénovation énergétique se porte plutôt bien. « Malgré la crise, le nombre de chantiers se maintient, le recours aux professionnels s’intensifie et le niveau de qualité progresse », observe l’Ademe. Ainsi sur un marché de l’entretien-amélioration des logements en baisse (-6%), le nombre de ménages entreprenant des travaux d’amélioration énergétique est le seul à progresser, quoique légèrement.
En 2010, l’Open relève 135 000 rénovations énergétiques avec trois composantes du confort thermique (chauffage, ouverture, isolation) ; soit une progression de 1,5% par rapport à 2008.
Néanmoins, la crise se fait ressentir au niveau du panier moyen : « les chantiers qui ont le plus progressé en 2010 sont ceux inférieurs à 2 000 euros ». Les ménages préfèrent désormais engager leurs travaux sur leurs revenus plutôt que recourir à l’emprunt. Le marché demeure cependant largement conditionné par les différentes aides gouvernementales puisque près de 60% des ménages mobilisent les différents dispositifs : crédit d’impôt, livret développement durable, éco-PTZ…
Quels sont les travaux les plus réalisés ? Arrive en tête l’isolation des ouvertures (40% de part du marché, en stabilisation), puis l’amélioration du chauffage (30% de part du marché, en baisse) et l’isolation des parois opaques (30% de part du marché, en croissance).
– Consulter la synthèse de l’étude de l’Observatoire permanent de l’amélioration énergétique du bâtiment
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