Qualitel se penche sur la concentration en fibres d’amiante des logements

Qualitel se penche sur la concentration en fibres d’amiante des logements
septembre 27 11:40 2016

Ce n’est pas parce qu’un logement contient de l’amiante, qu’il existe forcément un risque. L’association Qualitel, acteur de la qualité de l’habitat, publie les résultats de son étude menée avec le CSTB sur la présence de fibres d’amiante dans l’air des logements : sur les 55 logements de son échantillon, aucun ne sort des clous.

55 logements, 17 maisons individuelles, 38 appartements. Tous construits avant 1997, pour l’essentiel entre 1950 et 1970, tous contenant des matériaux amiantés dans une ou plusieurs pièces, certains occupés, d’autres vides. Des prélèvements ont donc été opérés à la fois en situation d’occupation, et en situation de travaux courants (perçage de murs, dépose de faïence…) pour des logements vides.

Quels matériaux ?

Largement en tête, les dalles de sol vinyle amiante. On les retrouve dans 90% des logements. Viennent ensuite les plaques rigides murales et les peinture présentes dans respectivement 31% et 22% des logements, ainsi que les colles (8% des logements), les panneaux de cloison sous fenêtres (8%), les enduits (6%), les joints (2%)… En moyenne, chaque logement comporte deux matériaux amiante.

Quel état de conservation ?

41% des matériaux recensés apparaissent dégradés. Avec des différences toutefois selon les matériaux : les dalles de sol et les enduits vieillissent moins bien que les plaques rigides murales ou les peintures. L’étude de Qualitel apporte toutefois une précision : les dégradations relevées apparaissent très ponctuelles, limitées à quelques fissures et trous par exemple. « Aucune dégradation étendue n’a été constatée. »

Quel empoussièrement ?

Pour compléter son étude, une mesure d’empoussièrement a été menée dans le séjour de chaque logement. La conclusion est sans appel. « L’analyse des filtres de prélèvement a révélé la présence de fibres réglementaires d’amiante dans 4 logements sur les 55, soit 7 % des logements analysés. Il s’agissait exclusivement de logements vides ; aucune fibre réglementaire n’a été comptée dans les logements occupés. » Rien d’alarmant cependant, puisque dans les quatre logements vides, les concentrations observées restent largement inférieures au seuil de santé publique de 5 fibres par litre. Un constat qui reste également valable dans les logements où des mesures d’empoussièrement ont été menées en situation de travaux.

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