Le Cercle des diagnostiqueurs lance le « DPI »

avril 13 16:14 2011

En attendant la réponse du Gouvernement sur la création d’un diagnostic internet (lire «Un diagnostic internet en question»), la société Arobiz (accompagnement marketing et création de sites internet) a lancé, le 12 avril, un site dédié au diagnostic internet (diagnostic-internet.info) ainsi qu’une pétition en faveur d’une telle prestation. Jérôme Vergnolle, responsable d’Arobiz, reconnaît volontiers un certain « opportunisme » dans la démarche avec la volonté de faire naître éventuellement un « buzz ».

« Internet est devenu une commodité au même titre que le téléphone », argumente-t-il. Et selon lui, un tel diagnostic pourrait aider à réduire la fracture numérique chère aux Pouvoirs publics. « En 2008, le Président de la République avait parlé d’un territoire totalement couvert à la fin de son quinquennat, mais 2 millions de personnes demeurent victimes de la fracture numérique. Même à Paris, il existe encore des zones avec des débits de moins de 512 kBps. » Loin d’être désuet, le diagnostic internet répondrait même à une demande selon le créateur d’Arobiz : « Il arrive très fréquemment que l’acheteur pose la question sur l’état du réseau lors de la visite d’un bien. »

Pour appuyer encore un peu plus cette démarche, le Cercle des diagnostiqueurs (150 adhérents), groupement d’indépendants initié en octobre dernier et constitué uniquement de clients d’Arobiz, annonce effectuer « le premier diagnostic internet » ; une prestation gratuite, offerte lors de la réalisation des autres diagnostics et proposée par les membres du Cercle des diagnostiqueurs qui le souhaitent. Explications de Jérôme Vergnolle sur le contenu de cette prestation : « Ce diagnostic se déroule en deux temps. Lors de la visite du bien, le diagnostiqueur réalise d’abord un examen visuel et note les différentes prises de téléphone et de câbles. Ensuite, à partir de l’adresse du bien et éventuellement du numéro de téléphone du propriétaire, le diagnostiqueur va générer automatiquement des éléments grâce à notre partenaire DegroupTest. Nous connaîtrons ainsi le diamètre des câbles, le débit généré, etc. »

Ultime opération enfin, le diagnostiqueur joindra au dossier de diagnostic ses conclusions avec, en prime, « une étiquette DPI » ou diagnostic de performance internet. » Une étiquette qui s’inspire largement de celle du DPE et qui classe le bien de A à G : A représentant la fibre optique avec un débit supérieur à 50 Mbps et G signifiant l’absence d’installation.

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