L’Ademe tente d’estimer la « green value »

avril 18 12:19 2012

On s’accorde volontiers à reconnaître combien la valeur verte sera érigée en composante essentielle pour déterminer le prix d’un bien, dans les prochaine années. Aux biens énergétiquement vertueux, proches d’équipements et de transports en commun, une plus-value ; aux passoires thermiques, une décote. Sans que l’on sache aujourd’hui véritablement chiffrer ce potentiel en euros sonnants et trébuchants. Une étude de l’Admet, dévoilée ce mardi, inédite semble-t-il, renseigne sur l’état de cette « green value » tout en se livrant à un exercice de chiffrage.

Premier enseignement, la prise de conscience serait bel et bien réelle puisque 76% des Français reconnaîtraient l’intérêt de cette valeur verte dans l’immobilier. Mais dans le passage à l’acte, cette proportion aurait tendance à fondre comme neige au soleil puisque seules 19% des transactions immobilières prendraient en compte ce critère.

Dans cette prise de conscience, le DPE semble jouer un rôle clé. Ainsi, d’après une enquête TNS Sofres réalisée en début d’année pour le compte de l’Ademe, huit personnes sur dix y accordent de l’importance et, dans le cas d’une vente, sept sondés sur dix déclarent même y accorder une attention particulière. Un intérêt et une notoriété favorisés encore par l’obligation d’affichage dans les petites annonces.

L’étude de l’Ademe se livre également à l’exercice, difficile, d’un chiffrage « sur la base d’économies d’énergies attendues et des éventuels surcoûts lors du renouvellement des équipements ». Pas de formule mathématique infaillible pour établir cette valeur verte, mais un jalon pouvant aller « jusqu’à 30% de la valeur marchande d’un bien » dans l’ancien. Un chiffre conséquent qui s’explique par l’important potentiel d’économies d’énergie.

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