L’association de notaires Dinamic affine son travail sur la valeur verte des logements. Largement diffusée en 2013, une première version de l’étude montrait combien une étiquette énergétique vertueuse, ou au contraire désastreuse, influait sur le prix du bien avec, par rapport à une lettre D considérée comme « moyenne », d’importantes moins-values (classe « G ») ou plus-values (classes « AB ») (lire notre article).
Cette fois, la nouvelle version de l’étude fournit quelques données sur les appartements et la région parisienne, grâce à une « nette amélioration du taux de renseignement des étiquettes DPE » dans les bases notariales Bien (pour l’Ile-de-France) et Perval (pour la province) couvrant une large part des transactions (respectivement 75% et 55%).
La mise à jour de l’étude confirme donc les enseignements de la première version en minorant, toutefois, les écarts par rapport à l’étiquette D : pour résumer très sommairement, « un écart de valeur de 5% est constaté en moyenne par lettre du DPE énergie en province ». Une maison classée en F ou G, connaît toujours une dépréciation pouvant aller jusque – 16% (zones H2a et H2b). A l’inverse, les maisons classées en A et B enregistrent une plus-value allant jusque +12%, toujours par rapport à un bien classé D. Les écarts, s’ils existent, sont toutefois moins importants pour les ventes d’appartements (moins-value maximum de -7% et plus value maximum de 12%).
Cette nouvelle version de l’étude montre par ailleurs combien cette valeur verte tend à diminuer avec des écarts moins significatifs, sur un marché très tendu comme celui de l’Ile-de-France.
– Accéder à l’étude intégrale – A lire ou relire notre tribune sur le sujet : « ?Le DPE, curseur de la valeur verte »
Commentaire:*
Surnom*
E-mail*
Site internet
