Gaz et électricité: Diagamter publie son livre blanc

mars 29 13:12 2017

Chose promise, chose due. Diagamter a publié fin mars son deuxième livre blanc. Le premier, datant de 2015, concernait les diagnostics immobiliers et la copropriété, le second est branché diagnostics gaz et électricité. Deux diagnostics qui seront obligatoires pour la location d’un bien en juillet 2017 pour les logements construits avant 1975 et janvier 2018 pour les autres.

Que retenir ?
Ce livre blanc s’apparente à un mode d’emploi. Il vulgarise les décrets et apporte quelques clés pour qu’un propriétaire sache faire face en cas d’anomalies gaz ou électricité au moment du diagnostic. D’après une étude réalisée par Diagamter sur 180 000 diagnostics en France, 78,2% des logements comporteraient au moins une anomalie gaz et 87,5% d’entre eux, une anomalie électrique. Des chiffres qui permettent de relativiser !

Quel est le propos ?
En 40 pages, Diagamter propose un état des lieux des diagnostics gaz et électricité. Divisé en quatre parties, ce livre blanc décrypte, aussi bien pour un gestionnaire de biens qu’un bailleur social ou un propriétaire, les obligations qui résulteront de la nouvelle réglementation. Pas facile de développer l’idée en si peu de pages, mais Diagamter réalise ici un récapitulatif clair qui s’appuie sur leurs données et outils statistiques notamment avec l’utilisation de tableaux et d’infographies. Pour exemple, 100 000 rapports de diagnostics sécurité électrique ont été analysés, une véritable base pour l’étude sachant que l’Observatoire national de la sécurité électrique n’en disposerait que de 6 000.

Le 1er chapitre s’adresse « aux locataires et propriétaires privés confrontés à un stress, sur la sécurité du logement, les coûts éventuels des travaux et les démarches à effectuer ». Il fait le point sur les obligations réglementaires et ce qu’elles imposent. La deuxième partie du propos porte sur l’aspect juridique pour qu’en cas d’anomalie, le propriétaire sache gérer la situation et assurer la sécurité du locataire. En effet, les diagnostics gaz ou électricité peuvent juridiquement établir un cas de non-décence. Le rapport du bailleur au locataire s’en retrouvera alors impacté, voire impossible comme le souligne Diagamter. Le réseau conseille alors aux propriétaires d’anticiper ces diagnostics avant la fin du bail. Le 3ème chapitre repose sur une analyse de données entreprise par Diagamter afin de savoir quels étaient « les niveaux de risques » en fonction de la typologie ou de l’âge du bien. Suite aux 67 063 diagnostics gaz et 114 968 diagnostics électricité recensés depuis 2011 (année du début de la collecte des données par informatique), Diagamter a remarqué que 80% des biens construits avant 1980 comportaient au moins une anomalie gaz et 92% des biens construits avant 1990 une anomalie électricité. L’année de construction est un facteur important puisque c’est à partir de 1977 pour le gaz et 1980 pour l’électricité que les pouvoirs publics n’ont cessé de normer les installations. Les maisons restent plus touchées par les anomalies que les appartements note Diagamter. En dernière partie, le livre blanc explique, « en langage clair », sous forme de tableaux, les libellés des anomalies recensées dans les rapports de diagnostics gaz et électricité et leur degré d’importance.

Nouveau projet ?
Guillaume Exbrayat, président de Diagamter, prévoit de réaliser un nouveau livre blanc sur les diagnostics amiante. Sa sortie est prévue pour fin 2017. Encore une fois, ce livre blanc aura pour objectif de « faire avancer la profession ».

Livre blanc à retrouver sur www.diagamter.com

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