Aux côtés des journalistes, plusieurs fédérations assistaient à cette conférence de presse. Associées à la concertation au cours de ces derniers mois, et jusqu’à ces derniers jours, les organisations professionnelles émettaient certaines réserves et quelques désaccords.
– Claude Pascal, Chambre des diagnostiqueurs de la Fnaim _ « Lors de la concertation, nous avions demandé au Ministère de mettre en place un cadre strict pour réduire les pressions auxquelles les diagnostiqueurs sont parfois confrontés lors de la réalisation de leur DPE. Nous n’avons malheureusement pas été entendus sur ce point, le plan ne propose aucune solution ».
– Jean-Pierre Molia, président de la Fneci _ « Ce plan est une très bonne chose. Nous déplorons cependant plusieurs points de désaccord, comme l’instauration du contrôle in situ a posteriori, qui pour nous n’a pas de sens, ou la durée de validité de la certification. Les Fédérations demandaient une durée maximale de dix ans, amplement nécessaire selon nous, le Ministère a malheureusement retenu le délai de cinq ans. »
– Lionel Janot, président de la Fidi _ « Certains avancements liés au processus de certification/recertification sont contestés par les fédérations. Nous avions notamment émis de très fortes réserves sur les contrôles in situ, un processus complexe et coûteux avec lequel nous ne sommes pas d’accord, et nous n’avons pas été écoutés. Autre exemple : la trentaine de points de contrôle supplémentaires ne sera pas déterminée en accord avec les fédérations. La Fidi travaille pourtant sur ce sujet depuis plusieurs années via sa Commission DPE. Nous allons encore devoir réagir dans des délais très brefs ».
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