Courant décembre, l’INRS (Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles) a publié une fiche pratique de la radioprotection, tout spécialement dédiée aux diagnostiqueurs usant d’un analyseur plomb à fluorescence X ; la première fiche du genre. En deux pages, il est ainsi rappelé les risques, mais également les mesures de prévention, les bonnes pratiques, etc. En somme, tout ce que le diagnostiqueur est sensé connaître depuis dix ans que les machines sont en circulation.
Reste que l’INRS ne néglige aucune précaution et aucun risque. Extrait de cette fiche accessible en ligne : « En utilisation normale, lorsque l’appareil est en pression sur le support, l’exposition de l’opérateur est principalement due au rayonnement rétrodiffusé et la dose reçue reste inférieure aux limites réglementaires pour le public. En revanche, de l’autre côté de la cloison testée, notamment dans l’axe du faisceau, le risque est réel et variable en fonction de la nature et de l’épaisseur de la cloison ainsi que de la distance par rapport à cette cloison. L’appareil hors fonctionnement avec l’obturateur fermé émet toujours un rayonnement résiduel (notamment autour de la partie avant) plus ou moins important en fonction des modèles et de l’activité de la source. »
Si les mesures de protection individuelle reprises par la fiche apparaissent « classiques », l’INRS rappelle aussi les mesures de prévention collective pas forcément appliquées, car très fastidieuses à mettre en œuvre : « s’assurer que personne ne puisse se trouver dans les locaux attenant aux parois à mesurer (portes, cloison, plancher…). Baliser les accès avec un trèfle trisecteur. »
– Accéder à la fiche pratique
Commentaire:*
Surnom*
E-mail*
Site internet
