Analyseurs plomb : la DGS évoque « confusion » et « méprise », mais se renseigne

juillet 16 11:04 2013

Côté DGS (Direction générale de la santé), l’article du Parisien a quelque peu surpris (notre article). On parle de « méprise » et de « confusion ».

Méprise, d’abord, parce qu’on affirme qu’aucun groupe de travail purement dédié au sujet des analyseurs plomb n’a été mis sur pied comme l’affirme pourtant notre confrère du Parisien. De même, la DGS n’a pas été investie d’une mission du ministère.

Confusion aussi, car les conclusions attendues pour la rentrée -évoquées également dans l’article- ne portent pas sur les analyseurs en particulier, mais sur l’exposition au plomb en général et l’opportunité d’abaisser ou non les seuils. En fait, à la DGS, jusqu’à lundi, seule la vente en ligne des appareils à source radioactive (dont les analyseurs plomb) était jugée effectivement préoccupante.

Au service presse de la DGS, on assure cependant que les éléments avancés dans l’article n’ont pas été pris à la légère, et que des vérifications ont aussitôt été diligentées, dès lundi. « Nous n’avions aucun signalement de la sorte ni de l’ASN (Autorité de Sûreté nucléaire) ni de la DGT (Direction générale du travail). Des demandes officielles ont donc été faites pour en savoir davantage. Nous n’avons pas d’informations à ce jour. »

Patience donc. Car sans ces retours, la DGS se gardera bien de se prononcer sur un éventuel lien de causalité entre cancer et utilisation de machines à plomb. « Ce n’est pas un matériel anodin, leur dangerosité est reconnue, mais celui-ci est très encadré. Il faut voir si ces cas sont liés à l’utilisation du matériel, et également, si ce matériel a été utilisé correctement. »

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