Décidé fin 2014 par la ministre du Logement, Sylvia Pinel, initié fin juin, le PRDA (Plan de recherche et développement amiante) enclenche la vitesse supérieure. Une phase d’Appels à Manifestation d’Intérêt (AMI) vient d’être lancée « afin de recenser les innovations actuellement en cours de développement dans le domaine de l’amiante dans le bâtiment ». Une plate-forme a ainsi été mise en ligne pour recenser les méthodes, solutions et dispositifs innovants selon trois thématiques : la détection et la mesure de l’amiante, la gestion des opérations de travaux et des interventions en présence d’amiante et enfin, la gestion des déchets amiantés.
Doté d’une enveloppe de vingt millions d’euros, piloté par le CSTB, ce PRDA d’une durée de trois ans, doit permettre d’abaisser les coûts de traitement de l’amiante grâce à la technologie. Il répond ainsi à une demande pressante des bailleurs publics, portée notamment par l’USH (Union sociale de l’habitat) qui depuis deux ans, interpelle le Gouvernement sur les surcoûts de l’amiante (notre article). La robotisation des chantiers de désamiantage ou l’usage de la spectrométrie proche infrarouge -technologie utilisée par le Phazir de Fondis- devraient sans surprise faire partie des pistes étudiées.
La plate-forme du Plan Recherche et développement Amiante
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