921 000 ventes dans l’ancien à fin juin selon les notaires

921 000 ventes dans l’ancien à fin juin selon les notaires
octobre 20 14:12 2017

Comment se porte le marché immobilier ? De mieux en mieux, selon les notaires de France qui annoncent un nouveau record historique avec 921 000 transactions enregistrées sur les douze derniers mois (depuis fin juin 2017). Une croissance qui devrait se poursuivre. Mais deux critères confirmeront ou non la tendance : les taux d’emprunt et la politique menée.

De manière générale, au deuxième trimestre 2017, le prix des logements anciens a continué d’augmenter de 0,8% par rapport au trimestre précédent. On note une nette hausse pour les appartements : 1,3% mais pas pour les maisons : 0,5%.

La baisse des prix de l’immobilier provoquée par la crise de 2008 (excepté en Ile-de-France et certaines métropoles) ainsi que la baisse du taux d’emprunt qui se maintient au plus bas depuis fin 2016 ont été deux éléments pesant dans la balance.

Province et Ile-de-France, même constat ?

En Ile-de-France : Hausse des prix de l’ancien de 1,3% par rapport au premier trimestre 2017 et de 3,9% sur un an. Les raisons ? Une augmentation plus prononcée du prix des appartements : (+4,9% dans lé région et notamment à Paris : 6,6% en un an).

En Province : Les prix de l’ancien augmente moins fortement qu’en Ile-de-France. +0,6% par rapport au premier trimestre 2017 et 2,9% sur un an, que ce soit pour les appartements ou les maisons.

On distingue également des prix, pour les appartements anciens dans les villes de province, très disparates. Pour exemple, Dijon enregistre une baisse de 3,5% sur un an alors que Bordeaux enregistre une hausse de 12,1%.

Et les prix des maisons dans les principales agglomérations subissent ce constat également. Pour Bordeaux et Le Mans, ils ont augmenté de 9,8% et 9,6% alors que Rennes, Dunkerque, Saint-Nazaire et Lille ont vu une baisse des prix de 2 à 3% sur la même année.

Ainsi, une augmentation certaine des prix est constatée, mais une « flambée » à proprement parler n’est pas à l’ordre du jour. Selon les notaires il n’y a pas d’inquiétude à avoir car « la stabilisation des volumes et des taux d’emprunt sont une bonne nouvelle pour la maîtrise des prix ».

Une politique favorable ou défavorable ?

D’un côté, l’augmentation des prélèvements sociaux risque d’alourdir les droits dus au titre de la plus-value lors des ventes ainsi que la fiscalité des revenus de location. De plus, le nouvel impôt sur la fortune immobilière (IFI) renvoie une mauvaise image des propriétaires car ces acquisitions sont considérées comme étant des éléments de fortune. Alors même que le secteur du bâtiment a besoin de l’activité de construction.

De l’autre, les mesures que devraient prendre à l’avenir le gouvernement laisse présager de bonnes nouvelles. A l’exemple de la mobilisation du foncier urbanisable avec des abattements spéciaux en matière d’imposition de la plus-value immobilière de cession de zones tendues, la prorogation de la loi Pinel et la reconduction du prêt à taux zéro dans les zones tendues ou encore le développement de l’offre pour les jeunes, etc.

Une seule donnée reste cependant immuable. Tant que les taux sont bas, les Français investiront, selon les Notaires. Actuellement, le pouvoir d’achat immobilier a augmenté de 10% à 30% selon les villes de 2012 à 2016, avec une légère diminution en 2017. Un gage de confiance ?

ecrire un commentaire

0 Commentaire

Pas de commentaire !

Vous pouvez commencer la discussion.

Ajouter un Commentaire